Cette semaine, je rencontre Eric Bonvin, le directeur général de l’Hôpital du Valais, une des grandes institutions de santé publique en Suisse, avec 440 médecins, 5800 collaborateurs, et qui prend en charge près de 41000 patients chaque année.

Mais avant de devenir médecin, puis de diriger cette institution, Eric Bonvin a choisi un parcours de liberté et de curiosité. A 15 ans, après le cursus scolaire obligatoire, il a quitté le chemin de l’école pour prendre celui du voyage et des petits boulots, (il a même été un moment vendeur au Grand Bazar d’Istanbul) mais surtout, il s’est intéressé au sens de la rencontre humaine.

De retour aux études, il s’est engagé dans la psychiatrie, tout en cherchant à mieux comprendre les pathologies de la relation entre soignant et malade. Comment, en effet, éviter ce sentiment si dégradant et si répandu chez le malade, de n’être qu’un diagnostic ou une maladie aux yeux des soignants ? 

Mais dans notre système hospitalier où chaque prestation des soignants, est enregistrée, validée pour être contrôlée, où le temps manque, comment faire pour créer cet espace de rencontre dans l’esprit d’Hippocrate ?  

Comment soigner l’art de soigner ?

C’est la question de la semaine. 

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