J’avais déjà aimé le premier roman de Maud Ventura (Mon Mari, paru en 2021, écoulé à plus de 400 000 exemplaires en France, traduit dans 15 langues et salué par Oprah Winfrey, oklm), mais j’ai réellement pété un plomb en recevant son second livre, Célèbre. Il raconte l’histoire de Cléo, une jeune chanteuse prête à tout pour obtenir la célébrité qu’elle est certaine de mériter.
Dès la première page et pendant plusieurs semaines, ce roman m’a : obsédée. C’est extrêmement bien écrit, c’est malin et surtout, ça met en exergue - en les poussant à l’extrême - tous les vices narcissiques qu’on tente de camoufler pour ne pas passer pour des immenses sociopathes.
J’avais énormément de question sur Célèbre et sur son écriture, donc on s’est posées avec Maud dans les bureaux des Editions de L’Iconoclaste pour parler de plein de trucs :
de célébrité et de tous les questionnements philosophiques qui se cachent sous ce thème
d’écriture et des doutes qui vont avec
de l’importance de faire « peu mais bien »
de se sentir à sa place
d’essayer de trouver des excuses extérieures quand on est déçu de soi-même
du fait qu’en retrouvant des choses qu’on a écrites il y a 10 ou 15 ans, on réalise qu’on n’a pas changé et qu’on a vraiment rien appris
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