En l’absence de définition universelle du « plastique biodégradable » et faute de centres de traitement adaptés, des observateurs craignent que l’arrivée sur le marché de ces nouveaux matériaux ne contribue à l’inverse à augmenter la pollution.
Car les gens ont tendance à croire qu’ils contribuent à la protection de la planète en achetant des produits en plastique biodégradable, mais en réalité ce n’est pas le cas. Il est vrai que les plastiques classiques produits par l’industrie pétrochimique à base de source fossile peuvent persister dans la nature pendant des centaines d’années. À l’inverse, les plastiques biodégradables, conçus à partir de polymères spécifiques issus de sources végétales ou animales ou de pétrole peuvent se décomposer rapidement sous l’action de micro-organsimes. Cependant, il y a une condition sine qua none, ils doivent être éliminés via un compostage adapté. Ainsi un sac en plastique biodégradable abandonné dans la nature va se décomposer en micro particules et ses « microplastiques » infiltrent les sols, les rivières et les océans et induisent un risque sanitaire pour les animaux qui les ingèrent. De plus, ces particules peuvent aussi se frayer un passage jusqu’à l’intérieur du corps humain via notre alimentation.
À l’avenir, il faut réglementer l’utilisation du terme biodégradable. Car aujourd’hui bizarrement, des sacs plastiques biodégradables peuvent ne contenir aucune matière organique. Les gouvernements doivent se soucier d’éduquer le grand public sur cette question et surtout sanctionner les entreprises qui font des déclarations trompeuses.
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